Le Togo est confronté à la production croissante de déchets flottants occupant les îles d'Aného, situées dans le segment de 43 km de côte transfrontalière allant d'Agbodrafo à Grand Popo et insérées entre la mer et le canal de Gbaga. Elles constituent le réservoir ultime des effluents et des déchets solides caractérisés par les apports terrestres, les eaux de ruissellement, les lixiviats des décharges (rejets d'ordures ménagères par les riverains) et les retombées atmosphériques des combustions (carburants, essence, incinération des ordures ménagères).
La nature de ces derniers, l'occupation des sols et la traversée de zones urbanisées, industrialisées ou touristiques, confère par ailleurs aux eaux la capacité de collecter des quantités de résidus flottants. Ainsi, feuilles, plastiques, canettes, ... viennent encombrer les îles, perturbant l'écoulement des eaux, susceptibles de dégrader la qualité de ces dernières avec un impact direct sur l'environnement paysager.