Énergie
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Confrontées au manque de disponibilité d’énergies conventionnelles locales, de nombreuses îles sont amenées à importer et/ou utiliser des énergies fossiles du continent. Ce sont là des solutions favorisant la dépendance, qui sont par ailleurs souvent coûteuses, génèrent une forte empreinte écologique ainsi que des émissions de gaz à effet de serre, contribuant au dérèglement climatique, dont les petites îles peuvent être les premières victimes. Dans d’autres cas de figure, les besoins énergétiques des foyers créent une pression forte sur des milieux locaux et écosystèmes insulaires fragiles – par ex., prélèvement en milieu tropical de bois de mangrove pour bois de chauffe ou production de charbon.
AINSI, LES ÎLES PARTENAIRES S’ENGAGERONT DANS UN PREMIER TEMPS A :
- Réduire à la source les consommations énergétiques par la sensibilisation des usagers et via des technologies moins énergivores - appareils basse consommation, matériels de chauffage et refroidissement disposant de bonnes performances énergétiques (en particulier problèmes liés à la climatisation, alors que les îles sont souvent ventilées naturellement par les vents marins).
- Augmenter l’efficacité énergétique des bâtis de l’île - électricité, chauffage, climatisation - et des infrastructures (éclairage public, etc.), y compris dans les secteurs historiques protégés, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, grâce à des technologies innovantes et favoriser et promouvoir l’architecture bioclimatique : isolation et climatisation naturelle, etc.
ELLES VEILLERONT PROGRESSIVEMENT A :
- Diminuer puis supprimer le plus souvent possible toutes les énergies carbonées et tendre vers l’indépendance et l’autonomie énergétique par le développement d’un bouquet d’énergies renouvelables adaptées aux possibilités réelles: installation de panneaux solaires, de générateurs électriques solaires, micro-éolien, valorisation de la biomasse, géothermie, énergies d’origine marine - courants, vagues, gradient de température entre la surface de la mer et les profondeurs- , ou encore carburants d’origine végétale terrestre - dont résidus agricoles comme la bagasse - et marine (phytoplancton). Dans les lieux collectifs et les restaurants, les déchets alimentaires collectés pourront être valorisés par la méthanisation. une alternative serait par exemple la cogénération (énergies thermique/mécanique puis électrique) in situ qui pourrait par conséquent se développer toujours sur les lieux de repas.
- Soutenir la mobilité douce - type transport électrique, vélos, animaux, etc. sur l’ile allant jusqu’à la suppression de tous les véhicules à moteur thermique et assurer leur alimentation par des énergies renouvelables.
- Développer la capacité de stockage de l’énergie et de contrôle-suivi de la consommation via des outils & compteurs intelligents (type Smart Grid, R2G Ready to Grid).